La neige d’un autre âge
qui tombe sur mes pas
arrange un mariage
où le jour seul viendra
languir un jour encore
d’un mal qu’il ne sait pas
Ce qui nous mène ignore
qu’une fois en dix ans
l’absence est près d’éclore
le coquelicot blanc
où la voix croit se taire
tout le ciel se repent
qu’au jardin de ma mère
chaque étoile à son tour
ferme avec mes paupières
les yeux menteurs du jour
quand la cloche t’appelle
pour enterrer tes jours
Où les couleurs sont-elles
dès que la nuit y voit
Le rouge étend ses ailes
sur le blanc mort de froid
et nul ne dit le nombre
des hivers écoulés
Sur des lèvres où sombre
un papillon gelé
c’est entre une ombre et l’ombre
tout un âge en allé
Le jour qu’un pas efface
sous un ciel fait d’un nom
n’est plus l’homme qui passe
craint l’ombre et s’y confond
mais l’aube sans visage
que son regard sera
dans la blancheur des pages
où la neige est l’image
d’amours qu’on ne voit pas
Sois moins triste on t’écoute
plaider tes maux d’enfant
à l’absente qui doute
du coquelicot blanc
Ton nom ce n’est personne
mais son propre secret
tout le noir qui pardonne
les bois dans un bouquet
Cueille une fleur de glace
de loin le froid se voit
ce qui brille où tu passes
Si ce n’était pas toi
superbe ftt
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Merci, Marguerite 🌹🙏
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très beau poème. merci Marcello
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Merci à toi, Jean-Marc🤗
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