
En lente évulsion
Nous rechercherions les couleurs des autres cieux
Ceux qui peuplent les autres terres
Celles où l’on chante encore franc
En libre chamarre
Nous jouerions à saute-mouton
Innocents d’avoir cru aux ombres
Des bouts de chemin
En lampée plaintives
Nous épancherions aux lacs clairs
Et aux sources taries
Les yeux qui couchés
Perceraient encore quelques nimbées
Trop vives
En longs fuseaux
Nous transpercerions les boucles dorées
Aux oreilles des nymphes
Les naïades s’étant tuent
Resterait et pour toujours
Le bruissement du vent
Rappelant la mer
En luisante clameur
Nous frôlerions silencieuses
Pour une dernière fois
Le puits du jardin de lune
La source des jardins à l’orée
De l’autel qui passe entre d’eux
En bruissement d’ailes
Nous poserions sur la voûte
Du palais
Des odeurs de pierre nacre
Des arômes de café et d’étain
Et le chemin de la tasse aux lèvres
En sourires et en arpèges
Nous nous surprendrions
De fredonner encore quelque mélopée
Plus douce qu’un rêve d’amour
Ou les visages ruissèlent de rosée au goût de larmes

Myriam Descendres
Une jeune transgenre qui se cherche au fil des vers. Ce sont souvent des émotions, des flashsnews, peuplé des impressions du / sur le monde des grands… le tout au travers la lentille d’une femme “souffrant” d’une Personalité Limite (Borderline) et d’anxiété (Anxiety Disorder).
Vous pouvez la trouver sur twitter @13rrance
Et sur WordPress à arg808.wordpress.com
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